Ankara attend de la Suède et de la Finlande l’extradition des terroristes (AA)

Le ministre turc de la Justice Bekir Bozdag a déclaré que son pays attend de la Suède et de la Finlande qu'ils tiennent leurs paroles au sujet de l’extradition des terroristes.

Rappelant que la Turquie est membre de l’OTAN, du Conseil de l’Europe et de nombreuses organisations internationales, Bozdag a souligné que son pays lutte contre les organisations terroristes, en particulier contre le PKK, FETO, le DHKP-C, le PYD/YPG et DAESH, dans une déclaration aux journalistes.

Bozdag a indiqué que la sécurité de l’OTAN ne peut être établie qu’en assurant la sécurité de ses pays membres.

Notant que le mémorandum signé mardi avec la Finlande et la Suède ne signifie pas que le processus d’adhésion est terminé, Bozdag a indiqué que la Turquie va suivre ce dossier.

“Nous leur demanderons (à la Finlande et la Suède) de faire le nécessaire au sujet de nos demandes dans le cadre de ce protocole d’accord. Nous avons déjà fait des demandes (d’extradition). En tant que ministère de la Justice, nous leur avons déjà adressé les documents concernant 6 terroristes du PKK et 6 de FETO en Finlande ainsi que 10 terroristes de FETO et 11 terroristes du PKK en Suède, et ces dossiers attendent aux ministères de la justice de ces pays. Conformément à leurs engagements dans le cadre de cet accord, nous leur écrirons à nouveau et leur rappellerons la nécessité de l’extradition de ces terroristes”, a affirmé le ministre turc.

Le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu, le ministre finlandais des Affaires étrangères Pekka Haavisto et la ministre suédoise des Affaires étrangères Ann Linde ont signé mardi le « mémorandum tripartite », qui a été préparé après la réunion quadripartite organisée au Centre des congrès IFEMA, où s’est tenu le sommet de l’OTAN à Madrid, la capitale de Espagne.

La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du président Recep Tayyip Erdogan, du président finlandais Sauli Niinistö, de la Première ministre suédoise Magdalena Andersson et du secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg.

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