Les grandes marques vont manquer leurs objectifs de durabilité d'utilisation des plastiques / Photo: AP (AP)

Une étude publiée mercredi indique que certaines des plus grandes entreprises mondiales de biens de consommation, dont PepsiCo, Mars et Nestlé, risquent de ne pas atteindre leurs objectifs de rendre les emballages plastiques plus durables d'ici 2025.

L'étude de la Fondation Ellen MacArthur et du Programme des Nations Unies pour l'environnement révèle également que certaines entreprises — dont Coca-Cola et Pepsi — utilisent davantage de plastique vierge malgré leur engagement à en réduire l'utilisation.

Des dizaines de grandes marques ont fixé des objectifs visant à augmenter le recyclage du plastique et à réduire l'utilisation d'emballages à usage unique en partenariat avec la Fondation Ellen MacAurthur, afin d'améliorer leur image en matière d'environnement.

La promesse principale était que 100% des emballages plastiques seraient réutilisables, recyclables ou compostables d'ici 2025, mais cet objectif sera "presque certainement manqué par la plupart des organisations", selon l'étude.

Nestlé a déclaré que le manque d'infrastructures gouvernementales de recyclage à l'échelle mondiale avait entravé ses objectifs.

Le groupe assure avoir réduit sa quantité d'utilisation de plastique vierge de 8% depuis 2018.

Pepsi, Coca-Cola et Mars n'ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.

Selon Greenpeace, ce rapport est la preuve que les objectifs volontaires des entreprises ont échoué. L'ONG appelle l'Onu à forger un traité qui oblige les gouvernements et les entreprises à utiliser moins d'emballages plastiques à usage unique.

Les membres des Nations unies doivent justement se réunir en Uruguay ce mois-ci pour entamer des négociations sur le tout premier traité mondial sur les plastiques.

Certains membres souhaitent que le pacte comprenne des objectifs juridiquement contraignants visant à augmenter le contenu recyclé des emballages et à utiliser moins de plastique vierge dérivé du pétrole, des règles qui auraient des implications financières pour les biens de consommation et les industries pétrochimiques.

Reuters