Abdel-Sattar Messaoudi, avocat du candidat Ayachi Zemmal, a annoncé la peine prononcée contre son client dans une publication sur son compte Facebook. Les autorités tunisiennes n’ont pas commenté l’affaire.
Le tribunal de première instance de Siliana avait préalablement émis cinq mandats d'arrêt contre son client, candidat à l'élection présidentielle pour "faux parrainages". Le businessman tunisien a été arrêté et relâché plusieurs fois ces dernières semaines.
Ce verdict ne signifie pas que la campagne du candidat est annulée. Cette décision est en première instance et peut faire l’objet d’un appel.
Les lois tunisiennes exigent que les candidats à l'élection présidentielle recueillent 10 parrainages de parlementaires, ou 40 de chefs de conseils locaux, régionaux ou municipaux, ou 10 000 parrainages de citoyens, répartis dans 10 circonscriptions électorales différentes.
Trois candidats en lice pour la présidentielle du 6 octobre
Le 2 septembre courant, l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) a annoncé que la liste des candidats à l'élection présidentielle était limitée à 3 personnes. Il y avait 17 candidatures. La cour d’appel administrative avait décidé que trois autres candidatures étaient valides, mais l’Isie n’en a pas tenu compte.
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Sont donc finalement candidats le président sortant Kais Saied, Ayachi Zemmal (Mouvement Azimoun, un petit parti pro-business considéré dans l’opposition) et Zouhair Maghzaoui du Mouvement populaire un parti pro-Saied.
La campagne électorale pour l'élection présidentielle se poursuit jusqu'au 4 octobre, le scrutin aura lieu le 6 octobre prochain.