Cette annonce a été faite, jeudi, par le porte-parole du gouvernement de transition, Abdraman Koulamallah dans une déclaration à la télévision d'Etat.
D’après Koulamallah, il s’agit d’un arrêté du premier ministre Pahimi Padacké Albert, qui doit être mis en application par le comité d’organisation du dialogue national.
Programmé pour le 10 mai dernier, le dialogue a été reporté à une date « ultérieure » non précisée, par la junte au pouvoir.
N'Djamena avait « donné son accord » au report de ce dialogue qui doit déboucher sur une remise du pouvoir aux civils, à la demande du Qatar, médiateur d'un « pré-dialogue » qui piétine depuis le 13 mars à Doha entre la junte et les 53 groupes rebelles tchadiens.
Le ministère tchadien des Affaires étrangères avait parlé dans son communiqué d'un « accord des plus hautes autorités de la transition pour un report du Dialogue national inclusif à une date ultérieure qui sera retenue après consultations avec les institutions et les acteurs politiques pertinents ».
Le 18 juin, les mouvements rebelles et alliés tchadiens participant au pré-dialogue de Doha ont accusé la délégation gouvernementale de perturber les négociations à travers des tentatives de corruption, des violences physiques ainsi que des actes de provocation et d’intimidation.
Dans un communiqué, les mouvements ont réaffirmé leur volonté de parvenir à un accord de paix, mais ont indiqué qu’ils se réservent le droit de suspendre leur participation.
