Près de 9 000 Palestiniens croupissent dans les geôles israéliennes (Others)

‘’Hamoked’’a indiqué que, sur la base des données officielles, ‘’8 929 Palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes’’.

L’ONG ajoute que parmi ces détenus, ‘’2 084 purgent une peine de prison, 2 752 n’ont pas encore été condamnés et 3 484 sont des détenus administratifs (sans inculpation)’’.

‘’Hamoked’’ explique que ‘’606 de ces prisonniers sont classés par les autorités israéliennes comme ‘’combattants illégaux’’ et avaient été arrêtés dans les villes situées dans l’enveloppe de la bande de Gaza lors de l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre 2023’’.

Cette source précise que les données sur les prisonniers palestiniens lui ont été communiquées par les autorités pénitentiaires israéliennes et concernent tous les détenus dits ‘’de sécurité’’ dans les prisons gérées par le service pénitentiaire israélien, dont la prison militaire israélienne d'Ofer située en Cisjordanie, selon la même source.

L’ONG israélienne a expliqué dans une déclaration à Anadolu que ‘’dans le droit israélien, un combattant illégal, un statut spécifique qui n'existe pas en droit international, est défini comme une personne qui a participé directement ou indirectement à des actes hostiles contre l’État d’Israël, ou est membre d’une force perpétrant des actes hostiles contre l’État d’Israël’’.

Selon une loi israélienne de 2002, un ‘’combattant illégal’’ ’’n’a pas droit au statut de prisonnier de guerre’’ défini par le droit international humanitaire.

Le traitement réservé par Israël aux prisonniers de sécurité ‘’viole leurs droits à l'égalité, à la dignité, à la vie familiale, à l'éducation, etc., ce qui est contraire au droit international’’, souligne ‘’Hamoked’’.

Avant le déclenchement de la guerre le 7 octobre 2023, des données palestiniennes indiquaient qu’il y avait environ 5 500 prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes.​​​​​​​

Mercredi, l'armée israélienne a annoncé que, depuis le début du conflit, 2 990 Palestiniens ont été arrêtés en Cisjordanie, dont 1 350, selon elle, ont ‘’des liens avec le mouvement Hamas’’.

AA