OM : le club voit son loyer augmenté d'1,5 million d'euros pour le stade Vélodrome (AFP)

Il s'agit de "la plus forte augmentation de l'histoire" du stade, selon la mairie de la deuxième ville de France.

Avec le déclenchement de la part variable (en fonction de l'affluence au stade), la mairie espère que le loyer versé par le club de Ligue 1, actuellement en phase de poules de la Ligue des champions, "pourrait atteindre en tout neuf millions d'euros", a écrit la municipalité à l'AFP, confirmant une information du quotidien la Provence.

"C'est l'un de mes tous premiers combats politiques qui se concrétise", a réagi le maire socialiste Benoît Payan, qui a longtemps dénoncé un loyer insuffisant, dans un communiqué.

"Le président du club (Pablo Longoria, ndlr), qui aime la ville, a compris que l'OM avait aussi un rôle à jouer face aux défis qui sont devant nous", a estimé Benoît Payan.

L'OM n'a pas commenté cette annonce de la mairie de Marseille.

Selon un rapport de la Chambre régionale des comptes de novembre 2020, ce loyer devrait être de huit millions d'euros par an.

La convention d'un an renouvelable établie entre l'OM et la Ville de Marseille sera présentée au conseil municipal du 30 septembre.

Interrogé également par la Provence sur la vente du stade, ce qu'il ambitionne depuis toujours, Benoît Payan répond jeudi qu'il y reste favorable "mais uniquement si c'est à l'OM", évoquant "un patrimoine commun".

Cette opération qu'il évalue à un milliard d'euros n'est pas imminente selon lui : "L'OM ne les a pas. Si un jour il les a, on verra".

Le maire a toujours dénoncé le partenariat public-privé noué avec le groupe de BTP Arema par son prédécesseur, le LR Jean-Claude Gaudin, comme "une gabegie financière".

Ce PPP lie la ville et Arema, une filiale de Bouygues, depuis 2015 et jusqu'en 2045, à la suite des travaux de rénovation du stade pour l'Euro-2016.

Selon la Provence, chaque année, et jusqu'en 2045, la Ville de Marseille verse 12 millions d'euros de redevance à Arema en vertu du partenariat public-privé signé il y a presque dix ans. Dans le quotidien régional, le maire de Marseille calcule qu'ainsi, "à neuf millions d'euros, il n'en manquerait +plus que+ trois pour effacer l'ardoise" annuelle.

AFP