108 migrants refoulés par la Grèce en mer Égée sauvés par la Turquie

108 migrants refoulés par la Grèce en mer Égée sauvés par la Turquie

Ils ont été pris en charge par le bureau régional des migrations.
La Grèce a été critiquée à plusieurs reprises pour la pratique illégale consistant à repousser les demandeurs d'asile - Archives (AFP)

Les garde-côtes turcs ont secouru plus d’une centaine de migrants irréguliers au large de la province d'Izmir. Ces derniers avaient été repoussés dans les eaux territoriales du pays par les autorités grecques.

Selon un communiqué du commandement des garde-côtes, un total de 108 migrants luttaient pour rester à flot dans des canots pneumatiques au large des districts d'Urla, Cesme et Dikili lorsque les autorités turques sont intervenues.

Les migrants ont été pris en charge par le bureau régional des migrations.

La Grèce est la principale voie d'entrée dans l'Union européenne pour les demandeurs d'asile en provenance de la Turquie.

La Turquie et des groupes internationaux de défense des droits de l'homme ont condamné à plusieurs reprises la pratique illégale de la Grèce consistant à repousser les demandeurs d'asile, affirmant qu'elle viole les valeurs humanitaires et le droit international en mettant en danger la vie de personnes vulnérables, notamment des femmes et des enfants.

Par ailleurs, une enquête du 'Monde', 'Lighthouse Reports', 'Der Spiegel', 'ARD Report München' et 'The Guardian' " met en lumière la pratique de la police grecque qui recrute de force des migrants sur le territoire grecque pour refouler les nouveaux arrivants vers la Turquie", peut-on lire dans l'article publié mardi par le quotidien français.

La Turquie a été un point de transit clé pour les migrants en situation irrégulière qui souhaitent se rendre en Europe afin de commencer une nouvelle vie, en particulier ceux qui fuient la guerre et la persécution dans leur pays. Elle accueille, par ailleurs, 4 millions de réfugiés, plus que tout autre pays au monde, et prend de nouvelles mesures de sécurité à ses frontières pour empêcher humainement un nouvel afflux de migrants.

AA