France Tourism / Photo: AP (AP)

Si la fréquentation a été "globalement stable" en juillet et août par rapport à l'an dernier, la saison touristique globale, qui va d'avril à septembre, devrait être en progression une fois intégrée la fréquentation de septembre, qui s'annonce bonne, a indiqué le gouvernement français dans un bilan provisoire, qui sera affiné début octobre.

En juillet et août, la fréquentation a été "globalement stable" par rapport à l'an dernier, avec près de 7 Français sur 10 (67%) qui sont partis en vacances -pour des week-ends ou des séjours longs-, selon une enquête publiée mardi à la demande notamment d'Atout France, organisme public de promotion du tourisme en France.

Et 88% d'entre eux sont restés en France.

Pour les Français qui n'ont pas pu partir en vacances, "les motifs financiers restent le premier facteur explicatif pour 40% d’entre eux", selon l'enquête.

Entre météo capricieuse et budget contraint, les Français ont un peu moins opté pour le littoral au profit de la campagne et de la montagne, et privilégié des séjours plus courts, tandis que les touristes étrangers revenaient.

Si malgré l'inflation, les Français ont "sanctuarisé leurs vacances", a estimé la ministre française déléguée au Tourisme Olivia Grégoire lors d'une conférence de presse, il ressort de l'enquête qu'ils ont "cherché à mieux maîtriser leurs dépenses": 27% ont "déclaré avoir moins consommé dans les restaurants" et la durée moyenne de séjour est passée à 8 jours contre 9 l'an dernier.

Les vacanciers ont aussi privilégié les campings et les locations entre particuliers, dont la fréquentation progresse de respectivement 2% et 11,8%.

Dans l'hôtellerie où le revenu par chambre a flambé de "30% dans certaines régions par rapport à 2019", la fréquentation a reculé d'environ 2%, a souligné la ministre. Celle-ci a appelé "à la responsabilité de tous, en matière de prix", à l'approche de la Coupe du monde de rugby et des JO-2024.

Les plateformes de location devront "d'ici fin 2023", signaler sur leur site les locations trop chères comparé au reste du marché, a-t-elle rappelé.

AFP