Elon Musk annonce un abonnement mensuel à 8 dollars par mois pour certifier son compte sur Twitter / Photo: Reuters (Reuters)

Le réseau social propose depuis l'année dernière un abonnement à des fonctionnalités payantes, mais le directeur général veut une nouvelle offre, plus chère et adoptée plus largement, qui diversifiera les sources de revenus de la plateforme.

"Le système actuel des seigneurs et des paysans, avec ceux qui ont la coche bleue et ceux qui ne l'ont pas, c'est des conneries. Pouvoir au peuple! Blue pour 8 dollars par mois", a déclaré le patron de Tesla et SpaceX, qui a racheté Twitter jeudi.

Il envisage donc de fondre ensemble Twitter Blue - un abonnement à 5 dollars par mois pour un mode de lecture plus confortable et des outils d'édition - et la possibilité donnée aux comptes éligibles de faire vérifier et certifier leur identité.

Actuellement, seuls certains profils peuvent demander ce gage d'authenticité en forme de coche bleue, notamment les gouvernements, les entreprises, les médias, les personnalités politiques, culturelles ou sportives, etc. Ils peuvent perdre leur badge s'ils ne respectent pas les règles de la plateforme.

Dès vendredi, Elon Musk a demandé à des ingénieurs de travailler sans relâche sur cette refonte du système.

Il a précisé que les abonnés auraient d'autres avantages: leurs tweets apparaîtront en priorité, ils pourront poster des vidéos et messages audio plus longs, et seront exposés à "deux fois moins de publicité".

Le prix de l'abonnement sera ajusté en fonction des pays.

"Cela apportera aussi des revenus à Twitter pour récompenser les créateurs de contenus", a-t-il conclu.

L'homme le plus riche au monde a répété depuis le début du processus de rachat mouvementé qu'il s'était lancé dans cette opération par intérêt pour cette "place publique" essentielle à la démocratie, et pour "aider l'humanité".

Il a indiqué que la rentabilité n'était pas sa priorité. Mais Twitter est un réseau dont les revenus proviennent à 90% de la publicité et qui n'a jamais été très rentable comparé à ses voisins californiens Meta (Facebook, Instagram) et Google (YouTube).

AFP