Les pompiers et les civils tentent d'éteindre l'incendie à l'école Khalid bin Walid parrainée par l’UNRWA, suite à un raid de l'armée israélienne, au camp de réfugiés de Nuseriat dans la ville de Gaza, Gaza, en novembre. 20, 2024. / Photo: AA (AA)

Dans une déclaration partagée sur les réseaux sociaux, l'UNRWA a publié le témoignage d'Aisha, l'une des nombreuses femmes gazaouies réfugiées dans une école.

“Cet endroit est destiné à l'éducation, pas à la vie”, a lancé Aisha, ajoutant: “nous souffrons énormément des conditions sanitaires que nous connaissons, des conditions économiques, de la lutte pour obtenir de la nourriture et des boissons – il n’y a aucun soutien, aucune assistance”.

Selon l'agence des Nations unies, “des centaines de milliers d'autres tentent de survivre dans des conditions encore pires dans des abris de fortune".

Dans ce contexte, il convient de rappeler qu’Israël a lancé une guerre génocidaire dans la bande de Gaza, tuant près de 44 400 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, et en blessant plus de 105 000.

Condamnation internationale

Le génocide à Gaza suscite une condamnation internationale croissante. Des responsables et des institutions qualifient les attaques et le blocage des livraisons d’aide de tentative délibérée de détruire une population.

Le 21 novembre, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.

Israël fait également face à une affaire de génocide devant la Cour internationale de Justice pour sa guerre meurtrière contre Gaza.

TRT Français et agences