Un important dispositif de 14.000 policiers et gendarmes avait été déployé dans tout le pays, dont 2.750 à Paris, pour contenir les incidents, déjà survenus après le quart de finale contre l'Angleterre puis la demi-finale contre le Maroc.
Sur les Champs-Elysées, des forces de l'ordre, visées par des jets de bouteille et des feux d'artifice, ont fait usage de gaz lacrymogènes, ont constaté des journalistes de l'AFP.
A Lyon, une quinzaine de personnes ont été interpellées pour des jets de projectiles et des dégradations sur la place Bellecour, selon la préfecture.
Cinq personnes ont été interpellées à Bordeaux après des heurts avec les forces de l’ordre sur la place de la Victoire.
A Nice, le maire Christian Estrosi a condamné "avec la plus grande fermeté" les dégradations dans un quartier de la ville.
Et à Béziers, un mineur de 14 ans a été placé en garde à vue après des tirs de mortiers sur un véhicule de CRS.