Les rebelles yéménites annoncent un nouvel accord d'échange de prisonniers avec le gouvernement

Les rebelles yéménites annoncent un nouvel accord d'échange de prisonniers avec le gouvernement

Les rebelles houthis déclarent que l'accord prévoit la libération de 700 prisonniers de chaque côté.
Un avion affrété par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour transporter des prisonniers libérés, à l'aéroport de Marib au Yémen. / Photo: Reuters (Reuters)

Les rebelles houthis du Yémen ont annoncé dimanche un nouvel accord d'échange de prisonniers avec le gouvernement yéménite, peu de temps après que les deux rivaux ont finalisé l'échange de près de 900 prisonniers.

"Un accord à venir comprendra la libération de 700 captifs en échange de 700 prisonniers", a déclaré Abdul-Qader al-Mortada, chef du comité Houthi pour les affaires des prisonniers, lors d'une conférence de presse dans la capitale Sanaa.

Il n'a cependant fourni aucun détail sur la date de l'accord d'échange prévu.

Aucune confirmation n'a pour l'instant été donnée par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

L'échange de prisonniers avec les Houthis est une lueur d'espoir pour une paix globale dans le pays, a déclaré le président du Conseil présidentiel yéménite (CLP), Rashad al-Alimi. Alimi a noté que des centaines de prisonniers ont déjà retrouvé leurs proches.

Ils continueront à travailler pour la libération des hommes et des femmes détenus dans les prisons houthies, a-t-il déclaré.

Le 20 mars, le gouvernement yéménite a annoncé un accord avec le groupe rebelle houthi à l'issue des consultations tenues en Suisse pour libérer un total de 887 prisonniers et personnes enlevées des deux côtés. L'année dernière, le gouvernement yéménite et les Houthis ont signé un accord négocié par l'ONU pour libérer 2 000 prisonniers, mais leur libération a été interrompue en raison d'accusations mutuelles de violation de l'accord.

Le Yémen est plongé dans la violence et l'instabilité depuis 2014, lorsque les rebelles houthis alignés sur l'Iran ont capturé une grande partie du pays, y compris la capitale, Sanaa.

AFP