Kristalina Georgieva, Directrice Générale du FMI  / Archive : AFP (AFP)

Après le tremblement de terre du 8 septembre dernier qui a endeuillé le Maroc, il n’était pas garanti que les réunions annuelles du FMI et de la Banque Mondiale se tiennent à Marrakech (Maroc) comme prévu .

Les autorités marocaines ont néanmoins fini par convaincre les dirigeants des deux institutions de Bretton Woods de maintenir l’organisation des assises dans leur pays.

Le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et le Maroc ont annoncé le maintien à Marrakech des réunions annuelles des deux institutions mondiales, malgré un récent tremblement de terre qui s’est soldé par le décès de 2 900 personnes.

Les rencontres se dérouleront du 9 au 15 octobre à Marrakech, avec quelques aménagements, pour s’adapter "aux circonstances", ont déclaré le président de la Banque mondiale Ajay Banga, la directrice générale du FMI Kristalina Georgieva et la ministre marocaine de l'Économie Nadia Fettah Alaoui, dans une déclaration commune.

De hauts responsables du FMI et de la Banque mondiale ont pris cette décision, à la demande des autorités marocaines qui avaient pressé les institutions mondiales de maintenir ces Assemblées annuelles, lesquelles devraient attirer entre 10 000 et 15 000 personnes dans cette cité marocaine, réputée pour son infrastructure élaborée .

"Alors que nous envisageons ces réunions, il est de la plus haute importance que nous les menions d'une manière qui n'entrave pas les efforts de secours en cours et qui soit respectueuse des victimes et du peuple marocain", ont déclaré les trois responsables.

“En cette période très difficile, nous pensons que les Assemblées annuelles offrent également l'occasion à la communauté internationale de se montrer solidaire du Maroc et de son peuple, qui a, une fois de plus, fait preuve de résilience face à la tragédie. Nous restons également déterminés à assurer la sécurité de tous les participants", a déclaré Georgieva Kristalina, la Directrice générale du FMI qui a révélé que le Premier ministre marocain lui avait confié ses craintes que les répercussions ne soient “désastreuses” pour le secteur hôtelier marocain si les réunions étaient ajournées ou déplacées dans un autre lieu.

C’est la première fois en 50 ans que ces Assemblées du FMI et de la Banque Mondiale se tiennent sur le continent africain.

TRT Français et agences