Une vue générale de l'extérieur du siège du Washington Post à Washington. Photo: Reuters (Others)

Le second tour du scrutin présidentiel en Turquie et la réélection dimanche du président Recep Tayyip Erdogan ont fait la une des médias aux Etats-unis.

Les organes de presse américains ont suivi de près le processus de vote avec une série de reportages sur l'élection.

CNN a assuré une couverture instantanée tout au long de l'élection, transmettant les festivités qui ont duré jusque tard dans la nuit dans le pays. La chaîne s’est également arrêtée sur l'intérêt considérable qu’a suscité le discours de la victoire d'Erdogan dans la capitale, Ankara.

Le New York Times, l'un des principaux quotidiens américains, a pour sa part consacré une page distincte sur son site Web aux élections en Turquie, avec des mises à jour continues des derniers développements.

Selon les résultats préliminaires, le président Erdogan a remporté les élections avec 52,14% des voix contre 47,86% pour son opposant Kilicdaroglu, a déclaré le président du Conseil suprême des élections après le dépouillement de 99,43% des urnes.

"Le président Erdogan remporte le plus grand défi à ce jour", a écrit le Times dans son titre, qualifiant Erdogan de "l’un des principaux politiciens de la Turquie depuis 20 ans".

Dans un article traitant de la politique étrangère de la Turquie, le Wall Street Journal (WSJ) a cité des déclarations de l'ancien ambassadeur américain en Turquie, James Jeffrey, qui a qualifié Erdogan de "calme face à la pression", ajoutant qu'"il sait ce qu'il fait et les projets dont il est responsable".

"Cela plaît à la plupart des électeurs, et c'est particulièrement attrayant pour l'électorat turc", a ajouté Jeffrey, selon l'article.

Le Washington Post a également fait état de la réélection d'Erdogan dimanche, notant que le président a survécu au “défi posé par un candidat soutenu par un mouvement d'opposition uni".

Politico a de son côté écrit : "Erdogan gagne à nouveau", ajoutant qu'Erdogan était "en position de force pour influencer non seulement l'orientation future de la démocratie dans ce pays fort de 85 millions d'habitants, mais aussi pour façonner la politique dans la région et au-delà".

Agences