Les prisonniers palestiniens détenus Israël subissent tout genre de violence et d’humiliations / Photo: Reuters (Reuters)

La Commission des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers de l’Autorité palestinienne dénonce la recrudescence des cas d'intoxications alimentaires dues à des aliments avariés distribués aux détenus palestiniens à la prison israélienne d’Ofer.À l’issue d’une visite le 28 décembre dernier, l’avocat de la Commission a confirmé que les prisonniers souffraient “ de graves douleurs abdominales, de diarrhée et de vomissements immédiatement après avoir mangé”, rapporte l’agence de presse palestinienne Wafa, .D’après des témoignages des détenus, l’administration pénitentiaire israélienne fournit délibérément aux captifs une nourriture de mauvaise qualité et en quantité insuffisante, depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier, et “quiconque s’y oppose est sévèrement battu et isolé”.Le cas des femmes préoccupe aussi la Commission des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers de l’Autorité palestinienne. Toutes les femmes détenues souffrent “de douleurs abdominales et rénales, dues à la forte teneur en chlore de l'eau potable, avec négligence médicale délibérée et privation de soins”.

Par ailleurs, La commission de la Sécurité nationale du parlement israélien a voté à l’unanimité la prorogation de “ l’état d’urgence carcéral “ en Israël jusqu’à la mi-janvier, permettant ainsi au système pénitentiaire de continuer à héberger des prisonniers dans des conditions qui seraient autrement considérées comme illégalement précaires.

Actuellement, 19.756 personnes, soit 3.400 détenus de plus depuis le 7 octobre, sont incarcérées dans les prisons israéliennes, selon les révélations du lieutenant-colonel Elyasaf Zakaï, chef du service de planification et d’incarcération de l’administration pénitentiaire.

“Ce chiffre est très proche du seuil de saturation de 20. 000 détenus que le système peut gérer et est nettement supérieur à la population carcérale maximale de 14.500 détenus en dehors des périodes d’urgence”.

Mais le président par intérim de la commission, le député Zvi Sukkot, du parti d’extrême-droite HaTzionout HaDatit, demeure impassible : “ Le temps est venu de mettre un terme aux colonies de vacances dans les prisons de sécurité”, a-t-il déclaré.

TRT Français et agences