Catherine Colonna,  la ministre française des Affaires étrangères (Others)

La France garde "bon espoir" pour la libération de ses otages détenus à Gaza depuis le 7 octobre dernier par le Hamas, a déclaré la ministre française de l'Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, lors d'une interview télévisée accordée à la chaîne BFMTV, dimanche dans la soirée.

"Je pense à toutes les familles qui sont dans l'angoisse et l'inquiétude que nous partageons, mais un espoir aussi que nous avons en commun", a-t-elle indiqué.

"Evidemment, aujourd'hui encore, ces familles ont été déçues de ne pas voir les leurs rentrer. Et nous demandons et nous demanderons avec insistance la libération de nos otages, nous y travaillons sans relâche (...) Et la libération de tous les otages. Parce qu'il ne faut pas oublier tous ceux qui restent", a-t-elle ajouté.

Interrogée sur les raisons de la non-libération d'otages français, parmi les groupes déjà échangés, entre le Hamas et les autorités israéliennes, bien que des étrangers d'autres nationalités soient libérés, la ministre a évoqué les listes établies par le Hamas.

"C'est le Hamas, malheureusement, qui fait le choix à l'intérieur de ces listes", a-t-elle regretté, tout en exprimant son espoir pour la libération des otages français avant la fin de la trêve de 4 jours, entrée en vigueur vendredi 24 novembre.

"Nous avons bon espoir que les otages français soient libérés avant la fin de la trêve", a-t-elle affirmé, soulignant que "des voix de plus en plus nombreuses s'élèvent en faveur d'une prolongation de cette trêve (...) pour obtenir davantage de libérations", mais aussi pour permettre l'acheminement d'aides supplémentaires pour les civils de Gaza.

Pour rappel, le dernier bilan établi par la diplomatie française le 6 novembre courant fait état de 40 français tués et 8 autres portés disparus, depuis le début de l'escalade le 7 octobre dernier.

"Certains d’entre eux sont otages du Hamas", avait confirmé la diplomatie française dans un communiqué.

AA