Police nationale française / Photo: Reuters (Reuters)

Les faits se sont produits vendredi soir aux alentours de 23 heures (heure locale), dans la petite commune de Chelles en région parisienne, après qu’un équipage de la BAC (Brigade anti-criminalité) a pris en chasse un scooter qui venait de griller un feu rouge, avec à son bord deux jeunes de 17 ans.

Les deux mineurs ont fini leur course en percutant violemment un véhicule à l’arrêt. L’un d’eux est décédé, alors que le conducteur se trouve dans un état grave et son pronostic vital est engagé.

Plusieurs personnalités politiques ont réagi à l’annonce de ce drame, alors que l’épineuse question des refus d’obtempérer revient régulièrement sur les devants de la scène médiatique.

Le député LFI (La France Insoumise) Thomas Portes a fait état de son "immense tristesse au moment d’apprendre le décès d’un jeune homme de 17 ans".

"J’adresse toutes mes pensées à sa famille et ses proches. J’espère que son ami s’en sortira dans les prochaines heures. Personne ne devrait perdre la vie pour avoir grillé un feu rouge", a-t-il poursuivi.

Maxime Laisney, lui aussi député LFI, a adressé ses pensées "aux familles et aux proches du jeune décédé et du blessé" et réaffirmé qu’aucun "adolescent ne devrait perdre la vie pour avoir grillé un feu rouge".

Deux enquêtes ont été ouvertes, l’une pour refus d'obtempérer, a été confiée au commissariat de Chelles-Villeparisis et l’autre pour des faits d'homicide et blessures involontaires, confiée à l’IGPN (l'Inspection générale de la police nationale).

Ce drame n’est pas sans rappeler la mort de Nahel, 17 ans, tué par balle fin juin, suite à un refus d’obtempérer, avait provoqué un véritable séisme dans tout le pays et les révoltes des quartiers populaires contre le fléau des violences policières.

AA