Le rapport relève que le groupe terroriste PKK a recruté l'année dernière des dizaines d'enfants (AA)

L'organisation terroriste PKK a continué d'enrôler de force des enfants, afin de les faire combattre dans les conflits en Irak et en Syrie, selon un rapport du département d'État américain, rendu public dans la journée du mardi.

Le rapport 2022 sur la traite des êtres humains indique que les enfants restent vulnérables au recrutement et au combat forcés, par plusieurs groupes armés opérant en Irak, dont notamment "Daech, le PKK et les milices soutenues par l'Iran".

Le rapport relève que le groupe terroriste PKK a recruté l'année dernière des dizaines d'enfants pour les préparer au combat. Parmi eux, se trouvaient ceux de Kirkouk, en Irak.

Les terroristes du PKK à Sinjar, formés par des femmes yézidies, ont par ailleurs employé des mineurs yézidis et des recrues adolescentes dans des rôles paramilitaires, dans la région l'année dernière, souligne le même rapport.

"En 2018, des organisations de la société civile ont signalé que le PKK avait recruté et formé des enfants de Sinjar, Makhmour entre autres régions, puis les avait déployés dans des bases à Sinjar, en Irak, et dans les monts Qandil situés entre l'Irak et l'Iran", indique le rapport.

En ce qui concerne la Syrie, le rapport annuel a évalué l'activité de l’organisation terroriste YPG, la branche syrienne du PKK, et a affirmé que le recrutement et l'utilisation d'enfants dans des combats en Syrie restent monnaie courante.

"Le YPG et le YPJ dans le nord-ouest de la Syrie continuent de recruter, de former et d'utiliser des filles et des garçons dès l'âge de 12 ans", affirme le rapport.

La même source a également montré que depuis 2017, des observateurs internationaux ont rapporté que les YPG et les YPJ recrutaient - occasionnellement de force - des enfants dans des camps déplacés dans le nord-est de la Syrie.

Dans sa campagne terroriste qui dure depuis plus de 35 ans contre la Turquie, le PKK, classé comme une organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l'Union européenne, a été responsable de la mort d'au moins 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons.

AA