Soixante-quinze ans après l’expulsion massive et forcée des Palestiniens de leurs foyers, connue sous le nom de Nakba, la guerre dévastatrice que mène Israël contre Gaza a encore provoqué l’augmentation du nombre de réfugiés et de victimes palestiniens. Considérée comme la pire catastrophe de l'histoire palestinienne, la Nakba s'est produite à la fin de la guerre israélo-arabe en 1948, lorsque des milices sionistes armées ont violemment forcé des centaines de milliers de Palestiniens à quitter leurs maisons et leurs terres, leur refusant le droit au retour – un droit qu’Israël leur dénie depuis 75 ans. Depuis le 7 octobre, les bombardements incessants d’Israël sur Gaza,où vivent plus de deux millions d’habitants, ont fait des milliers de morts palestiniens, composés majoritairement de femmes et d’enfants. Des milliers d’autres sont blessés, ont peur d’être piégés ou sont morts et ensevelis sous les décombres d’immeubles et de maisons rasés. Plus d’un million d’habitants de Gaza ont été déplacés au sein de l’enclave assiégée en raison des ultimatums d’Israël et de ses frappes ininterrompues contre des maisons, des hôpitaux, des églises, des mosquées et des marchés