Avec 185 votes pour et 184 contre, la proposition de résolution du Rassemblement national dénonçant les accords  franco-algériens du 27 décembre 1968 a été adoptée par l'Assemblée nationale française. La victoire a notamment été obtenue grâce au vote du président de séance Sébastien Chenu.

Un texte non contraignant, dont les préoccupations sont néanmoins partagées par d'autres groupes. Le RN a ainsi bénéficié des soutiens des Républicains et d’Horizons.

Les députés RN exigent, avec ce texte, l'abrogation de ces accords qui offrent aux Algériens des clauses spécifiques en matière d'immigration et de séjour en France.

“C’est une journée qu’on peut qualifier d’historique pour le RN », a salué la cheffe des députés d’extrême droite Marine Le Pen, précisant qu’il s’agissait du premier texte de son parti approuvé par l’Assemblée, malgré les oppositions de la gauche, des macronistes et du gouvernement.

Les accords franco-algériens de 1968 octroient aux ressortissants algériens des avantages en matière d'accès à l’emploi, de regroupement familial, de passeports diplomatiques et de soins notamment.

Les autres textes portés par le RN à l'occasion de leur niche portent sur la "gratuité des parkings d'hôpitaux", réclamée aussi par La France insoumise, sur des "mesures de justice pour limiter les frais bancaires" ou encore sur la "simplification administrative des droits et prestations pour les personnes en situation de handicap".

Lire aussi: France: 15 députés RN épinglés pour un groupe Facebook au contenu raciste