La Palestine a appelé, ce samedi, la communauté internationale à assumer sa responsabilité pour garantir la protection des femmes palestiniennes et affirmer leur droit à vivre en sécurité et en paix.
“La femme palestinienne est au cœur de la lutte pour la survie, portant le plus lourd fardeau du génocide, des crimes contre l’humanité et des tentatives de déplacement forcé et de nettoyage ethnique”, a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

Le ministère a souligné que “plus de 519 jours de guerre israélienne contre Gaza ont entraîné la mort de plus de 12 298 femmes, tandis que des milliers d’autres ont été soumises à un déplacement forcé”.
De plus, 21 femmes palestiniennes sont actuellement détenues dans des “conditions dures et inhumaines dans les prisons israéliennes, où elles subissent la torture, l’isolement et la négligence médicale”, selon le ministère.
Le ministère a également condamné l’”obstruction par Israël de l’aide humanitaire urgente, y compris la nourriture, les médicaments et les fournitures essentielles pour les femmes et les filles, aggravant davantage leurs souffrances dans le cadre du génocide en cours”.
Il a appelé les instances internationales à “mener une enquête approfondie sur les violences systémiques contre les femmes palestiniennes” et à tenir Israël responsable de ses “crimes et violations, y compris le terrorisme des colons”.
Israël a bloqué l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza le 2 mars, alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a refusé d’engager des négociations sur la deuxième phase d’un accord de cessez-le-feu en trois étapes entre Tel-Aviv et le mouvement de résistance palestinien Hamas.
Un cessez-le-feu et un accord d’échange de prisonniers sont en place à Gaza depuis le 19 janvier, mettant un frein à la guerre israélienne brutale qui a coûté la vie à plus de 48 400 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, et laissé l’enclave en ruines.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.













