AFRIQUE
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Mali: suspension des cours à cause de la pénurie de carburant
L'École est suspendu au Mali “du lundi 27 octobre au dimanche 9 novembre inclus", du fait des pénuries de carburant causées par les terroristes qui entravent les importations venant de Côte d’Ivoire et du Sénégal.
Mali: suspension des cours à cause de la pénurie de carburant
Pénurie de carburant au Mali. / AFP
il y a 16 heures

Le Mali a annoncé dimanche soir la suspension des cours dans les écoles et les universités, à partir de lundi et pour deux semaines, à cause des difficultés d'approvisionnement en carburant dues à un blocus organisé par les terroristes.

Les militaires au pouvoir ont également annoncé qu'à partir de dimanche et "jusqu'à nouvel ordre", des restrictions seront imposées à l'approvisionnement en carburant avec une priorité accordée, dans des stations dédiées, aux "véhicules de secours, d'assistance et de transport en commun". 

Depuis le mois de septembre, le JNIM, un groupe terroriste affilié à Daesh, organise un blocus sur le carburant importé des pays voisins, qui perturbe fortement ce pays sahélien enclavé. Le groupe terroriste s'attaque aux camions-citernes de carburant venant notamment du Sénégal et de la Côte d'Ivoire, par où transite la majorité des biens importés.

"Les cours seront suspendus sur toute l'étendue du territoire national, du lundi 27 octobre au dimanche 9 novembre inclus", indique un communiqué conjoint des ministères de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur. 

"Cette décision s'explique par des perturbations dans l'approvisionnement en carburant", dit ce communiqué qui annonce un prochain réaménagement des calendriers scolaires et universitaires.

Par ailleurs, des stations "seront dédiées au ravitaillement des véhicules d'urgence dont les ambulances, les corbillards", les véhicules de transports en commun, les bus interurbains et les camions gros porteurs" en plus des véhicules de l'Etat impliqués dans la gestion de la crise, selon un autre communiqué du comité interministériel de gestion des crises et des catastrophes qui cite 12 stations retenues dans le district de Bamako.

La même mesure sera appliquée "en cas de nécessité dans les régions, par les gouverneurs, poursuit cette source.  

Depuis 2012, le Mali fait face à une grave crise sécuritaire nourrie notamment par les violences du JNIM et de Daesh.

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SOURCE:TRT français et agences