Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, d'extrême droite, a déclaré s'opposer à l'accord de cessez-le-feu conclu entre Israël et le Hamas et ne votera pas en faveur d'un accord de cessez-le-feu avec le Hamas pour mettre fin à la guerre à Gaza.

"Il existe une crainte immense quant aux conséquences de la vidange des prisons et de la libération de la prochaine génération de chefs terroristes qui feront tout pour continuer à verser des flots de sang juif ici, Dieu nous en préserve", a déclaré Smotrich jeudi sur son compte personnel sur X.

"Pour cette seule raison, nous ne pouvons nous joindre à des célébrations à courte vue ni voter en faveur de l'accord", a-t-il ajouté.

Smotrich n'a toutefois pas menacé de renverser le gouvernement de coalition du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Il a également déclaré que le Hamas devait être détruit après le retour des otages de Gaza.

"Immédiatement après le retour des personnes enlevées, l'État d'Israël doit poursuivre tous ses efforts pour éradiquer complètement le Hamas et démilitariser complètement Gaza afin qu'il ne représente plus une menace pour Israël", a-t-il déclaré.

Accord de trêve

Le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, du parti centriste Yesh Atid, a déclaré qu'une couverture politique serait fournie pour que l'initiative Trump puisse aboutir et que "nous ne les laisserons pas torpiller l'accord".

Le plan en 20 points, annoncé pour la première fois le 29 septembre, prévoit la libération de tous les prisonniers israéliens en échange de prisonniers palestiniens, un cessez-le-feu, le désarmement du Hamas et la reconstruction de Gaza.

Depuis octobre 2023, les attaques israéliennes ont tué près de 67 200 Palestiniens dans l'enclave, principalement des femmes et des enfants.

Les bombardements incessants ont rendu Gaza quasiment inhabitable, entraînant famine et maladies généralisées.