Les équipages des deux pétroliers grecs saisis sont à bord, dit Téhéran
Les autorités maritimes iraniennes ont affirmé samedi que les membres des équipages des deux pétroliers grecs saisis la veille par des Gardiens de la révolution n'avaient pas été arrêtés et qu'ils étaient en bonne santé à bord de leurs navires.
#JJL62 : Iran Revolutionary Guards say seized two Greek tankers in Gulf (AFP)

Les forces iraniennes ont saisi ces deux navires vendredi dans le Golfe persique, peu après un avertissement de Téhéran évoquant des "mesures punitives" contre Athènes après la confiscation par les États-Unis de pétrole iranien dans un navire arraisonné au large des côtes grecques.

"L'équipage des deux pétroliers grecs n'a pas été arrêté, et tous les membres d'équipage (...) sont en bonne santé, ils sont protégés et bénéficient des services nécessaires à bord, conformément au droit international", peut-on lire dans un communiqué de l'Organisation maritime et portuaire iranienne diffusé par les médias d'État.

Les deux navires ont été saisis en raison de "violations maritimes" non précisées, indique l'organisme.

La Grèce a rapporté vendredi qu'un hélicoptère de la marine iranienne avait atterri sur le navire battant pavillon grec Delta Poseidon dans les eaux internationales et avait pris l'équipage en otage. Toujours selon Athènes, un incident similaire est survenu à bord d'un autre navire, dont le nom n'a pas été dévoilé, battant pavillon grec situé près des côtes iraniennes. Selon la Grèce, ces deux actions violent le droit international.

Le mois dernier, les autorités grecques ont saisi le Pegas, battant pavillon iranien, au large de la Grèce en raison des sanctions de l'Union européenne. Les États-Unis ont ensuite confisqué la cargaison du pétrolier iranien, a rapporté Reuters.

Le Pegas et son équipage russe ont ensuite été libérés, mais l'incident a fait monter d'un cran la tension au moment où l'Iran et les puissances mondiales cherchent à relancer l'accord de 2015 sur le nucléaire.



Reuters