Le chef de la diplomatie de l'UE attendu vendredi à Téhéran selon l'Iran
Les négociations sur le dossier nucléaire sont bloquées depuis mars en raison de divergences entre Téhéran et Washington.
Le chef de la diplomatie de l'UE attendu vendredi à Téhéran selon l'Iran (Reuters)

Le chef de la diplomatie de l'Union européenne (UE) Josep Borrell est attendu vendredi soir à Téhéran pour s'entretenir avec les responsables iraniens des pourparlers sur le dossier nucléaire bloqués depuis mars, ont annoncé les Affaires étrangères.

Cette visite n'avait pas été annoncée d'avance.

"Borrell visitera vendredi soir Téhéran pour y rencontrer le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian et d'autres responsables iraniens", a affirmé dans un communiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, Saïd Khatibzadeh.

"La visite, qui s'inscrit dans le cadre des consultations en cours entre l'Iran et l'UE, portera sur les relations bilatérales, certaines questions régionales et internationales, ainsi que sur l'évolution des négociations pour la levée des sanctions" imposées à l'Iran, selon le communiqué.

Enrique Mora, le négociateur de l'UE chargé de coordonner les pourparlers sur le nucléaire iranien, a posté jeudi soir sur Twitter une photo d'un dîner à Bruxelles entre lui-même, Josep Borrell et l'émissaire spécial américain pour l'Iran, Robert Malley, avec cette légende : "Conversation en profondeur sur le JCPOA et les perspectives régionales au Moyen-Orient. Malley a réaffirmé l'engagement américain de revenir dans l'accord".

Le JCPOA est le nom donné à l'accord de 2015 sur les limitations du programme nucléaire iranien en échange d'un allégement des sanctions. Les États-Unis s'en sont retirés unilatéralement en 2018 et avaient rétabli les sanctions américaines contre l'Iran.

Les pourparlers dans la capitale autrichienne, qui ont débuté en avril 2021, visent à ramener les États-Unis à l'accord de 2015, notamment par la levée des sanctions contre l'Iran, et à garantir le plein respect par Téhéran de ses engagements.

Les négociations sont au point mort en raison de divergences entre Téhéran et Washington.

AFP