L’armée israélienne tire des obus incendiaires sur des villages du Sud-Liban pendant la nuit
Les forces israéliennes ont bombardé des villages dans le sud du Liban dans la nuit de vendredi à samedi, ont indiqué les médias d'État libanais, alors que les tensions le long de la frontière avec Israël restent vives.
L’armée israélienne tire des obus incendiaires sur des villages du Sud-Liban / Photo: AFP (AFP)

Israël a tiré des fusées éclairantes et des obus incendiaires, a indiqué l'agence de presse nationale, ajoutant que le bombardement visait à mettre le feu aux forêts adjacentes à la frontière de la Ligne bleue.

Le groupe libanais Hezbollah et l'armée israélienne ont échangé des tirs par intermittence depuis que le dernier conflit a éclaté à Gaza le 7 octobre, ce qui fait craindre une escalade vers une confrontation plus importante.

Le conflit a débuté lorsque le groupe palestinien Hamas a lancé l'opération "Déluge d'Al-Aqsa", une attaque surprise sur plusieurs fronts comprenant un barrage de tirs de roquettes et des infiltrations en Israël par voie terrestre, maritime et aérienne.

Le Hamas a déclaré que cette incursion était une mesure de représailles après la prise d'assaut de la mosquée Al-Aqsa et la violence croissante des colons israéliens à l'encontre des Palestiniens.

L'armée israélienne a ensuite lancé un bombardement incessant des cibles du Hamas dans la bande de Gaza.

La campagne militaire s'est intensifiée vendredi soir après que l'armée a déclaré qu'elle "étendait ses opérations" dans le territoire.

Au moins 7 326 Palestiniens ont été tués dans les attaques israéliennes. Selon les chiffres officiels, environ 70 % des Palestiniens tués sont des femmes et des enfants, tandis que le nombre de morts en Israël s'élève à plus de 1 400.

Les 2,3 millions d'habitants de Gaza sont confrontés à des pénuries de nourriture, d'eau et de médicaments en raison des bombardements aériens massifs et du blocus total de l'enclave par Israël.

L'Assemblée générale des Nations unies a approuvé vendredi une résolution appelant à une trêve humanitaire, mais le ministre israélien des affaires étrangères, Eli Cohen, l'a qualifiée de "méprisable" et l'a rejetée.

Le black-out quasi total sur l'information à Gaza risque de servir de couverture à des "atrocités de masse", a déclaré l'organisation Human Rights Watch.

Amnesty International, pour sa part, a appelé Israël à mettre immédiatement fin aux "attaques aveugles et disproportionnées", qui ont déjà tué et blessé de nombreux civils.

AA