La France évoque des "crimes de guerre" après les bombardements en Ukraine
La France, par la voix de sa ministre des Affaires étrangères, a rappelé lundi que le bombardement des populations civiles constituait un "crime de guerre" après que plusieurs villes ukrainiennes ont été visées par des frappes aériennes russes.
La France évoque des "crimes de guerre" après les bombardements en Ukraine (Reuters)

Le président français, Emmanuel Macron, s'est entretenu par téléphone lundi matin avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky pour l'assurer du soutien constant de la France, notamment en matière d'équipements militaires.

Catherine Colonna, cheffe de la diplomatie française, a quant à elle condamné sur Twitter "les frappes russes indiscriminées de ce jour contre les villes ukrainiennes".

"Viser intentionnellement les populations civiles constitue un crime de guerre", souligne-t-elle.

A la suite des frappes russes, en riposte à l'attaque du pont de Crimée, Zelensky a précisé sur Twitter avoir parlé avec Emmanuel Macron de la nécessité d'une pression accrue sur la Russie et d'une réaction européenne et internationale forte.

L'Elysée précise pour sa part dans un communiqué que le président français a exprimé "son extrême inquiétude alors que les frappes ont fait des victimes civiles".

Il a réaffirmé son soutien plein et entier à l'Ukraine "en réponse aux besoins formulés par Kiev y compris en matière d'équipement militaire", notamment d'éléments de défense anti-aérienne, peut-on lire.

La Russie a bombardé lundi matin plusieurs localités ukrainiennes, dont la capitale Kiev.

Reuters