Cisjordanie: Israël tue deux Palestiniens dont un adolescent
Deux Palestiniens ont été tués mercredi en Cisjordanie dont un adolescent lors d'une opération de l'armée israélienne sur un site religieux en Cisjordanie occupée.
Cisjordanie: Israël tue deux Palestiniens dont un adolescent / Photo: AA (AA)

Mahdi Hashash, 15 ans, a succombé à des "blessures infligées par des éclats d'obus lors d'une incursion à l'aube des forces de l'occupation (israélienne) à Naplouse", dans le nord de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, a indiqué le ministère de la Santé palestinien.

Quelques heures plus tard, le ministère a annoncé le décès de Rafaat Abdallah Issa, 29 ans, "tué par des balles israéliennes à l'ouest de Jénine", dans un autre incident.

Selon l'agence palestinienne Wafa, il a été tué près de la barrière construite par Israël, qui sépare Israël de la Cisjordanie occupée.

L'armée israélienne a indiqué avoir mené une opération à Naplouse pour "sécuriser l'entrée de fidèles sur la tombe de Joseph", lieu de tension révéré par les juifs comme abritant la dépouille de Joseph, l'un des fils du patriarche Jacob.

Les visites de juifs y sont limitées et soumises à autorisation et coordination préalables avec l'armée israélienne.

Des députés et des politiciens de droite et d'extrême droite élus au Parlement à l'issue des législatives israéliennes de la semaine dernière faisaient partie de la visite mercredi, a indiqué à l'AFP une organisation de colons israéliens.

Le jeune homme a été enterré mercredi après-midi, sa famille et ses amis s'étant réunis près de la morgue de Naplouse, avant le début des funérailles.

Le Croissant rouge palestinien a fait état de trois autres blessés.

Les violences se sont intensifiées ces derniers mois en Cisjordanie. L'armée israélienne a mené plus de 2.000 raids dans ce territoire, notamment dans les secteurs de Jénine et Naplouse (nord).

Ces raids, et les heurts qui y sont parfois associés, ont fait plus de 120 morts palestiniens, le bilan le plus lourd depuis sept ans, selon l'ONU.

AFP