Faisal bin Farhan Al Saud, le chef de la diplomatie saoudienne avec Antony Blinken / Photo: AA (AA)

L’Arabie Saoudite a clarifié sa position au sujet de la normalisation de ses relations avec Israël et conditionne la normalisation à la fin de “l’agression israélienne” à Gaza et la reconnaissance d’un État palestinien sur les frontières de 1967.

"Il n'y aura pas de relations diplomatiques avec Israël tant qu'un État palestinien n’est pas reconnu sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale" et tant que "l'agression" à Gaza se poursuivra, a précisé le ministère saoudien des Affaires étrangères.

Ces éclaircissements interviennent en réaction aux déclarations des États-Unis qui ont fait part ces derniers jours de la volonté de Riyad de normaliser ses relations avec Israël.

Mardi, le coordinateur des communications stratégiques au Conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche, John Kirby, a affirmé que l'administration Biden avait reçu des retours positifs selon lesquels l'Arabie saoudite et Israël étaient disposés à poursuivre les discussions sur la normalisation.

La veille, le secrétaire d'État américain et le président israélien Isaac Herzog s'étaient eux-mêmes dit "optimistes" quant à la concrétisation de cette percée diplomatique entre Tel Aviv et Riyad.

L'Arabie saoudite ne reconnaît pas Israël, mais avait engagé avant la guerre à Gaza, des pourparlers avec les États-Unis, son principal allié, sur une éventuelle normalisation des relations avec l’Etat hébreu.

Le royaume saoudien n'a pas adhéré aux accords d'Abraham de 2020, négociés par les Etats-Unis, qui ont permis à ses voisins, Bahreïn et les Émirats arabes unis, ainsi qu'au Maroc, d'établir des liens officiels avec Israël.


Agences