Nasser Al-Khelaifi et Kylian Mbappé, PSG (Others)

Avec une hausse de presque 18% par rapport à la saison précédente (556,2 millions d’ euros), le PSG se porte bien et fait mieux que la moyenne du top 20. Le club de la capitale gagne une place par rapport à l'édition 2022 de cette "Football Money League" publiée par le cabinet d'audit, juste devant le Bayern Munich (653,6 millions d’euros).

La hausse quasi généralisée des revenus, à l'exception de la Juventus et de l'Inter Milan, s'explique notamment par le rebond des recettes "jour de match" (billetterie, restauration) qui ont été multipliées par 10, de 111 millions d’euros à 1,4 milliard d’euro pour le Top 20, avec le retour des supporters dans les stades.

Les revenus commerciaux (sponsors, merchandising) ont, eux, augmenté de 8%, de 3,5 milliards d'euros à 3,8 milliards d'euros.

Mais ce classement consacre surtout l'hégémonie de plus en plus marquée du football anglais, puisque Manchester City arrive en tête pour la deuxième année de suite avec 731 millions d'euros, devant le Real Madrid (713,8 millions d’euros) et Liverpool (701 millions d’euros).

Septièmes seulement l'an dernier, les Reds ont dépassé pour la première fois Manchester United (4e avec 688 millions d’euros), portés par leur incroyable saison dernière avec leur 2e place en Premier League, la finale de la Ligue des champions et leur succès dans les deux coupes nationales.

L'Angleterre truste six des dix premières places et onze des vingt premières avec de nouveaux entrants comme Leeds (18e avec 223 millions d’euros) ou surtout Newcastle (20e, 212 millions d’euros), dont la prise de contrôle par le fonds souverain saoudien n'a pas encore produit tous ses effets.

Signe des temps, Barcelone, qui figurait en tête de ce classement il y a deux ans, n'est plus que 7e (638 millions d’euros) après leur élimination précoce en Ligue des champions et une croissance plus lente que la concurrence des revenus commerciaux.

"La supériorité financière de la Premier League a peu de chance d'être contestée dans les saisons à venir", a jugé Sam Boor, le directeur du Sports Business Group de Deloitte, alors que "ces clubs continuent à attirer des investissements internationaux".

"La question, maintenant, n'est probablement plus si, mais quand les 20 clubs de Premier League figureront dans le Top 30", a encore ajouté M. Moor. Ils sont actuellement 16.


AFP