Manifestation anti-guerre à Tel-Aviv / Photo: AA (AA)

La police israélienne a dispersé, mardi soir, à Tel Aviv, un rassemblement de protestation appelant à un cessez-le-feu à Gaza, ont rapporté des médias israéliens.

Selon le quotidien Haaretz, la police a fait usage de la force contre une manifestation anti-guerre demandant un cessez-le-feu à Gaza, expliquant qu’elle “heurte la sensibilité de la population”.

Sous prétexte que le rassemblement était “illégal“, les policiers ont confisqué une banderole portant l’inscription “Stop au massacre” à Gaza.

Selon le site d’information Walla News, la police israélienne a également interdit à titre préventif un rassemblement anti-guerre qui devait avoir lieu samedi à Haïfa, dans le nord du pays.

Ce rassemblement était organisé par des groupes israéliens de défense des droits de l’homme, dont le Front démocratique pour la paix et l’égalité, un groupe de défense des droits issu de la gauche, afin d’exiger un cessez-le-feu à Gaza et un échange de prisonniers, précise Walla News.

Les appels à la fin de la guerre contre Gaza se sont multipliés ces dernières semaines en Israël, après trois mois de conflit qui a laissé, selon les autorités sanitaires palestiniennes, au moins 24.285 morts du côté palestinien, pour la plupart des femmes et des enfants, et 61.154 blessés.

Israël mène des frappes aériennes et des bombardements incessants à Gaza depuis l’attaque transfrontalière menée par le Hamas, le 7 octobre dernier.

L’ONU estime à 85 % la proportion de la population de Gaza qui est déjà déplacée à l’intérieur du territoire, dans un contexte de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l’enclave ont été sérieusement endommagées ou détruites.

AA