Le Haut-commissariat de l'ONU aux droits humains avait dénoncé un potentiel crime de guerre commis par le groupe terroriste. (AFP)

Maher al-Agal, présenté comme "l'un des cinq plus hauts dirigeants" de Daesh, a été tué alors qu'il roulait à moto près de la ville de Jandairis et son plus proche conseiller a été "gravement blessé", a précisé le commandement central du Pentagone dans un communiqué.

Maher al-Agal était "chargé de poursuivre de façon incisive le développement des réseaux" de Daesh hors d'Irak et de Syrie, a affirmé le porte-parole du commandement central, le colonel Joe Buccino, soulignant que l'élimination de ces dirigeants de l’organisation terroriste "va perturber ses capacités à préparer et perpétrer des attentats dans le monde".

Des sources locales ont confirmé la mort de Maher al-Agal dans une frappe de drone.

Le Haut-commissariat de l'ONU aux droits humains avait dénoncé un potentiel crime de guerre commis par le groupe terroriste.

Défait militairement dans ses anciens fiefs, Daesh "continue à représenter une menace pour les Etats-Unis et leurs alliés dans la région", estime toutefois le colonel Buccino.

Agences