Le calme est revenu en Nouvelle Calédonie mais la sécurité n'est pas rétablie partout selon les médias locaux. Ici une barricade montée par les résidents pour contrôler qui rentre dans leur quartier / Photo: AFP (AFP)

Le procureur de la République de Nouméa a décrit les circonstances qui ont conduit aux tirs du gendarme. Selon les autorités, les membres de l’unité d’élite du GIGN ont été appelés parce qu’un groupe d’émeutiers se faisait menaçant. L’un d’entre eux a tiré sur les gendarmes. Lors de la riposte, un jeune trentenaire a été touché plusieurs fois, notamment au thorax. Deux enquêtes sont en cours pour déterminer le déroulement exact des faits.

#MMV65 : Crise en Nouvelle-Calédonie

Il s’agit du neuvième décès par balles, dont deux gendarmes, depuis le 13 mai et le début des émeutes et violences consécutives au projet de réforme constitutionnelle visant un dégel du corps électoral, auquel s’opposent les indépendantistes kanaks. “Il y a plus de 200 maisons, 900 entreprises et 600 véhicules sinistrés depuis le début des émeutes”, a déclaré, aujourd’hui, le président du comité des sociétés d’assurances (Cosoda). Le coût des émeutes est, pour l’instant, estimé à un milliard d’euros.

Si la vie retourne à la normale avec la réouverture, par exemple, des centres de soins et des crèches, des barricades sont encore érigées. La sécurité n’est pas totalement revenue sur l’ensemble de l’île.

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TRT Français et agences