Une cheffe terroriste du PKK neutralisée par les renseignements turcs dans le nord de la Syrie

Une cheffe terroriste du PKK neutralisée par les renseignements turcs dans le nord de la Syrie

Responsable de l'attentat de 2012 dans la province de Sirnak, Fatma Sakana opérait en Iran, en Irak et en Syrie.
Fatma Sakana a rejoint le PKK en Iran en 2006 et opérait dans la province turque de Sirnak entre 2010 et 2012 (Others)

Les services de renseignement turcs ont "neutralisé" une dirigeante du groupe terroriste PKK dans le nord de la Syrie, ont annoncé vendredi des sources de sécurité.

Fatma Sakana, qui a rejoint l'organisation terroriste en Iran en 2006, opérait dans les zones rurales de la province turque de Sirnak entre 2010 et 2012.

L'un des auteurs de l'attaque du 2 septembre 2012 à Sirnak qui a tué 10 soldats turcs, Sakana est devenue par la suite une figure importante du groupe terroriste en Syrie et en Irak.

Elle a également collaboré avec Duran Kalkan, un autre chef du PKK, en Irak.

Le terme "neutraliser" est généralement utilisé par les autorités turques pour signifier que les terroristes en question se sont rendus, ont été tués ou capturés.

Depuis l'attaque perpétrée par les terroristes du PKK en décembre dernier, qui avait tué 12 soldats turcs dans le nord de l'Irak, la Turquie a effectué des frappes aériennes qui ont détruit des dizaines de cibles terroristes dans le nord de l'Irak et en Syrie.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan a promis que la Turquie luttera sans relâche contre les “barons de la terreur” qui tentent d’empêcher le pays d’atteindre ses objectifs.

Les terroristes du PKK se terrent dans le nord de l'Irak pour planifier des attaques transfrontalières contre la Turquie. L'organisation terroriste a également une branche syrienne, connue sous le nom de YPG.

Au cours de sa campagne de terreur de plus de 35 ans contre la Turquie, le PKK - inscrit sur la liste des organisations terroristes par la Turquie, les États-Unis et l'Union européenne - a été responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons.

TRT Français et agences