Un navire chargé de blé ukrainien est arrivé à Djibouti (Reuters)

Le Brave Commander avait quitté le port ukrainien de Pivdenny le 16 août, après un accord signé en juillet par Kiev et Moscou, sous l'égide de la Turquie et de l'ONU, permettant l'exportation des céréales ukrainiennes bloquées à cause de la guerre entre les deux pays.

Selon le PAM, 22 millions de personnes sont menacées par la faim dans la Corne de l'Afrique - notamment en Somalie, Ethiopie et Kenya - en raison d'une sécheresse historique, la pire depuis au moins 40 ans.

Quatre saisons de pluies défaillantes depuis fin 2020 ont tué des millions de têtes de bétail et détruit les récoltes, et l'Organisation météorologique mondiale de l'ONU a mis en garde la semaine dernière contre des précipitations encore insuffisantes lors de la prochaine saison de pluies, entre octobre et décembre.

"Il n'y a toujours pas de fin en vue à cette crise de la sécheresse (...) Nous devons donc obtenir les ressources nécessaires pour sauver des vies et empêcher les gens de plonger dans des niveaux catastrophiques de faim et de famine", a déclaré le directeur exécutif du PAM, David Beasley, le 19 août.

La Russie et l'Ukraine ont signé un accord historique sur l’exportation des céréales ukrainiennes, à Istanbul en juillet, sous l'égide de la Turquie et de l’ONU.

L'accord comprenait la sécurisation des exportations de céréales bloquées dans les ports ukrainiens de la mer Noire (Europe de l'Est) vers le monde.

Un Centre conjoint de coordination composé de responsables des trois pays et des Nations unies a été mis en place à Istanbul pour superviser les exportations.

AFP