Un migrant mineur devant le conseil d'État français pour protester contre le manque de logements à Paris. / Photo: Reuters (Reuters)

Les migrants en Autriche et en France sont les plus exposés au risque de pauvreté, selon une étude publiée, jeudi, par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

L'Autriche et la France présentent les pires indices en ce qui concerne les moyens de subsistance des immigrés, qui sont quatre fois plus susceptibles d'être en situation de pauvreté que la population autochtone, révèle l'étude de cette organisation intergouvernementale.

Le rapport fait toutefois état de progrès, la discrimination perçue ayant diminué en Autriche et en Allemagne et note que des "progrès considérables" ont été accomplis, notamment en ce qui concerne l'intégration des immigrés sur le marché du travail autrichien.

Selon l'étude de l'OCDE sur l'intégration, le problème demeure que de nombreux immigrés doivent effectuer des tâches qui ne correspondent pas à leurs qualifications et que les conditions de vie des immigrés restent préoccupantes car aucune amélioration significative n'a été apportée.

Ainsi, dans les pays membres de l'UE et de l'OCDE, plus d'un sixième des immigrés vivent dans des logements surpeuplés, soit un taux supérieur de 70 % à celui des personnes nées dans le pays.

L'étude a également révélé que dans la plupart des pays membres, le taux de pauvreté des enfants issus de familles immigrées est au moins 50 % plus élevé que celui de leurs pairs issus de familles autochtones.

AA