Nucléaire : la visite en Iran du coordinateur de l’UE a été "positive" (AFP)

S'exprimant devant la presse en marge d'une réunion du G7 dans le nord de l'Allemagne, Josep Borrell a estimé que l'Iran avait apporté une réponse "suffisamment positive" à la préoccupation exprimée par le coordinateur européen, Enrique Mora, sur le fait que le statu quo ne pouvait durer.

Il a cependant ajouté que les points de désaccord entre l'Iran et les Etats-Unis ne pourraient pas se régler "du jour au lendemain" pour remettre l'accord sur le nucléaire de 2015 sur les rails.

"Disons que les négociations étaient bloquées et qu'elles ont été débloquées et cela signifie qu'il y a un espoir de parvenir à un accord final", a dit Josep Borrell.

Un haut responsable européen a toutefois modéré ces déclarations.

"Des obstacles se dressent encore sur la voie d'un accord", a-t-il estimé, ajoutant que l'Iran et les Etats-Unis restaient engagés dans le processus. Un deuxième responsable européen a indiqué qu'aucune date n'avait été fixée pour la reprise des négociations indirectes.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amirabdollahian, a déclaré que la visite d'Enrique Mora était l'occasion d'explorer les moyens de régler les questions encore en suspens.

"Un accord convenable et fiable est à portée de main, si les Etats-Unis prennent une décision politique et respectent leurs engagements", a-t-il dit.

Un porte-parole du département d'Etat américain a annoncé qu'un accord n'était pas certain.

"L'Iran doit décider s'il insiste sur des conditions supplémentaires ou s'il veut conclure un accord rapidement. C'est à l'Iran de décider", a déclaré ce porte-parole qui préfère conserver l'anonymat.

Reuters