Nancy Pelosi quitte Taïwan après une visite sous tension. (Reuters)

La présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, a quitté Taïwan mercredi, à la suite d'une visite polémique qui a créé des tensions entre les États-Unis et la Chine.

Plus tôt dans la journée, Pelosi a rencontré la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen dans la capitale, Taipei.

Elle a déclaré, lors d'une conférence de presse conjointe, que le monde était aujourd'hui confronté à un choix entre la démocratie et l'autoritarisme, soulignant la détermination de son pays à préserver la démocratie à Taïwan et dans le monde, selon le New York Times.

La visite de Pelosi à Taïwan est la première d'un président de la Chambre des représentants des États-Unis en 25 ans, après le voyage du Républicain Newt Gingrich en 1997 qui est allé à la rencontre du président taïwanais de l'époque, Lee Teng-hui.

Elle s'est rendue à Taïwan dans le cadre d'une tournée asiatique qui a débuté lundi après Singapour, la Malaisie, la Corée du Sud et le Japon.

Mardi soir, le ministère chinois des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur américain à Pékin, Nicholas Burns, sur fond de visite de Nancy Pelosi à Taïwan.

Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Shi Feng, a déclaré à l'ambassadeur américain que la visite de Pelosi à Taïwan attisait les hostilités et que les conséquences seraient très graves.

En réponse à la visite de Pelosi, le ministère chinois de la Défense a précédemment annoncé qu'il lancerait une série d'opérations militaires spécifiques dans les environs de Taïwan.

Diplomatiquement, les États-Unis reconnaissent l'autorité de la Chine sur Taïwan, mais Pékin n'apprécie pas les liens étroits entre Washington et l'île autonome, que la Chine considère comme une partie inaliénable de son territoire.

AA