Jean Luc Mélenchon lors d'une réunion improvisée à Lille rue d'Assas après l'annulation de sa conférence par l'université. / Photo: AFP (AFP)

Ce lundi 29 avril, le président de la France Insoumise répond sur son compte X à la ministre de l’Éducation supérieure: “Madame la ministre, je n’ai pas traité de nazi le président de l’Université de Lille. Je ne pense pas qu’il le soit. Sinon je le dirais sans peur de vos plaintes. J’ai dénoncé l'exemple de sa lâcheté qui conduit au mal.”

Jean-Luc Mélenchon est un habitué des outrances de langage, des comparaisons qui choquent et font causer. C’est sa marque de fabrique. Est-ce la phrase de trop ? Sylvie Retailleau pense que oui. Elle a annoncé que le ministère allait porter plainte pour injure publique devant un agent public.

Elle a rappelé que 19 conférences de La France Insoumise ont été programmées en France dans des universités françaises depuis le début de l’année. Trois ont été annulées parce qu’il y avait des risques de trouble à l’ordre public.

Jean-Luc Mélenchon réagissait à l’interdiction de sa conférence avec Rima Hassan dans les locaux de l’Université de Lille. Lors d’un rassemblement improvisé, en pleine rue, l'ex-candidat à la présidentielle a évoqué le criminel de guerre nazi. LFI venait d’enregistrer deux refus de la part de l’Université de Lille. "'Moi, je n'ai rien fait' disait Eichmann. 'Je n'ai fait qu'obéir à la loi telle qu'elle était dans mon pays'. Alors ils disent qu'ils obéissent à la loi et ils mettent en œuvre des mesures immorales qui ne sont justifiées par rien ni personne", a lancé Jean-Luc Mélenchon.

TRT Français et agences