Martinez (CGT) appelle les salariés à "se faire entendre plus fort" / Photo: AFP (AFP)

"Nous souhaitons à la CGT que partout où c'est possible, il y ait des grèves", a-t-il dit au micro de franceinfo, tout en rappelant que "ce sont les salariés qui décident".

"Si le gouvernement ne mesure pas le mécontentement et le nombre de personnes qui étaient en manifestation et en grève le 19 janvier, il y a un petit problème et il va falloir faire entendre un peu plus fort les motivations de ces grèves", a ajouté Philippe Martinez.

La CGT Cheminots et Sud-Rail ont lancé mardi un appel à deux jours de grève les 7 et 8 février, au-delà de la journée de mobilisation intersyndicale du 31 janvier. La CFDT Cheminots a dit vouloir d'abord réussir la journée du 31 avant de réfléchir à la suite.

Interrogé sur la possibilité d'une "trêve sociale" pendant les vacances d'hiver, qui s'étalent du 4 février au 5 mars, Philippe Martinez a répondu ne pas avoir "compris que le gouvernement faisait une trêve sur la réforme".

Les syndicats sont unanimement opposés au report à 64 ans de l'âge légal de départ à la retraite, pilier de la réforme voulue par Emmanuel Macron auquel l'exécutif exclut pour l'heure de renoncer.

"Plus il y a de monde dans les rues, plus ça fait réfléchir les élus", a encore souligné Philippe Martinez, alors que l'examen du projet de réforme par le Parlement doit commencer début février.

Reuters