Il faut tout faire pour revenir à la table des négociations - Macron (AA)

"Nous devons aujourd'hui tout faire pour que, au moment qui sera choisi par les parties prenantes, et quand les Ukrainiens seront en situation de le faire, on puisse revenir autour de la table des négociations", a dit le président de la République, interrogé dans l'avion le ramenant de New York, où il a participé à l'Assemblée générale des Nations unies.

Dans un contexte d'escalade, après le rappel des réservistes par Vladimir Poutine et sa menace d'employer tous les moyens à disposition de la Russie, première puissance nucléaire mondiale, le chef de l'Etat a dit vouloir "tenir la ligne" : "Nous voulons que l'Ukraine puisse résister, que l'Ukraine puisse restaurer sa souveraineté, que l'Ukraine et la Russie se remettent autour de la table des négociations et qu'on ait une paix négociée."

"La Russie est très clairement sous pression et nous devons collectivement nous mettre en situation de restaurer un dialogue utile pour produire de la paix", a ajouté Emmanuel Macron, réaffirmant sa volonté, déjà exprimée à la tribune de l'Onu, de convaincre de nouveaux pays d'accroître cette pression.

"On est dans un moment de la guerre, on n'est pas dans l'impasse", a-t-il dit.

Sur la menace brandie à demi-mot mercredi par le président russe d'un recours à l'arme nucléaire, le chef de l'Etat a refusé de "faire de la politique-fiction, en particulier sur ce sujet", sous peine d'être pris "dans le jeu d'une escalade".

"La France est une puissance nucléaire raisonnable", a-t-il dit.

Reuters