Mahamat a indiqué que le rejet de la demande des Palestiniens de créer un État indépendant et souverain est la principale raison de la crise. Photo : AA (Others)

Le président de la Commission de l'Union africaine Moussa Faki Mahamat a appelé à la fin du conflit entre Israël et le groupe palestinien Hamas, qui a fait des centaines de morts depuis samedi.

Moussa Faki Mahamat a appelé les deux parties "à revenir, sans conditions préalables, à la table des négociations pour mettre en œuvre le principe de deux Etats vivant côte à côte", dans un communiqué publié samedi soir par le bloc de 55 membres sur X (ex-Twitter).

"Le président appelle en outre la communauté internationale, et les grandes puissances mondiales en particulier, à assumer leurs responsabilités pour imposer la paix et garantir les droits des deux peuples", est-il indiqué dans le communiqué.

Il "souhaite rappeler que le déni des droits fondamentaux du peuple palestinien, notamment celui d'un Etat indépendant et souverain, est la cause principale de la tension israélo-palestinienne permanente", est-il encore écrit.

Le Hamas a attaqué Israël par surprise samedi matin, tirant des milliers de roquettes depuis la bande de Gaza, territoire palestinien sous son contrôle, et infiltrant des centaines de combattants en territoire israélien, où il a aussi capturé des militaires.

L'armée israélienne a procédé à des frappes aériennes, qui se sont poursuivies pendant la nuit de samedi à dimanche sur la bande de Gaza, d'où les tirs ont également continué sur Israël.

Les combats se sont poursuivis au sol entre forces israéliennes et combattants du Hamas infiltrés en Israël depuis la veille.

Il s'agit de l'escalade la plus meurtrière dans le conflit israélo-palestinien depuis des décennies.

Les combats ont fait "plus de 300 morts" côté israélien selon l'armée israélienne, tandis que dans la bande de Gaza, le Hamas a dénombré plus de 256 morts et 1.788 blessés.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a averti dimanche ses compatriotes qu'ils étaient "embarqués dans une guerre longue et difficile".

AFP