Des officiers de police à l'extérieur du parlement tunisien/ Photo: Reuters (Reuters)

La séance d'ouverture du nouveau parlement tunisien élu a été présidée par le doyen des législateurs, Saleh Al-Mubaraki (70 ans), qui a souligné l'importance d'un "travail conjoint avec le pouvoir exécutif".

"Notre pays fait face à de sérieux défis, et nous devons travailler en harmonie participative et positive avec le pouvoir exécutif dans le cadre de l'unité de l'Etat", a-t-il déclaré.

Kais Saied avait annoncé en mars 2021 la dissolution du parlement, huit mois après l’avoir suspendu pour "s’arroger les pleins pouvoirs". Ces mesures ont été décriées aussi bien à l’intérieur de la Tunisie qu’à l’extérieur.

Saied avait alors soutenu que ses mesures visaient à "sauver" le pays après des années de crise.

En visite samedi aux locaux du quotidien La Presse, le président tunisien a assuré que le parlement ne "sera pas comme celui d’avant", ajoutant que les députés "doivent comprendre qu’ils travailleront sous le contrôle du peuple tunisien".

Agences