Le ministre israélien des Finances Bezalel Smotrich, marche avec des soldats lors d'une visite au kibboutz Kfar Aza, près de la frontière avec Gaza, le 14 novembre 2023. / Photo: AFP (AFP)

"Pour avoir la sécurité, nous devons contrôler le territoire et pour contrôler militairement le territoire sur le long terme, nous avons besoin d'une présence civile", a déclaré M. Smotrich dans une interview à la radio militaire. Bezalel Smotrich, leader du parti "Sionisme religieux" au sein de la coalition gouvernementale actuelle, a également exprimé l'opinion qu'Israël devrait "encourager" les 2,4 millions de Palestiniens de Gaza à émigrer vers d'autres pays.

"Si nous agissons de manière stratégiquement correcte et encourageons l'émigration, s'il y a 100.000 ou 200.000 Arabes à Gaza et non pas 2 millions, tout le discours du jour d'après (guerre) sera complètement différent", a-t-il dit.

"Nous aiderons à réhabiliter ces réfugiés dans d'autres pays d'une manière appropriée et humaine, avec la coopération de la communauté internationale et des pays arabes autour de nous", a-t-il ajouté.

M. Smotrich avait nié lors d'une visite privée à Paris en mars l'existence d'un peuple palestinien. "Il n'y a pas de Palestiniens car il n'y a pas de peuple palestinien", avait-il dit.

En 2005, Israël a retiré son armée et environ 8 000 colons de l'enclave palestinienne, qui était sous occupation depuis 1967, suite au plan de retrait unilatéral initié par le Premier ministre de l'époque, Ariel Sharon.

Les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza ont fait 21.822 morts, en majorité des femmes, des enfants et des adolescents, depuis le début de la guerre le 7 octobre, selon le dernier bilan publié dimanche par le gouvernement du Hamas.

AFP