Un homme démonte sa tente après que l'armée israélienne ait ordonné l'évacuation de l'est de Rafah ce lundi 6 mai 2024 (REUTERS/Hatem Khaled). / Photo: Reuters (Reuters)

Toute la journée, on a craint une offensive terrestre. Israël a mis la pression en enclenchant un ordre d’évacuation pour une partie de la ville de Rafah. On a vu des familles partir dans la précipitation.

Un officiel du Hamas a déclaré ce lundi soir que la balle était dorénavant dans le camp israélien, à voir donc si Tel-Aviv applique le cessez-le-feu ou si elle va à l’encontre du texte négocié au Caire. Le président turc Recep Erdogan a salué la décision du Hamas et demandé qu’Israël accepte officiellement le texte négocié.

L'esprit du texte est simple: une trêve de plusieurs semaines contre la libération des otages. Le Hamas étudiait la proposition depuis plusieurs jours. Le mouvement palestinien aurait préféré obtenir un cessez-le-feu permanent.

Selon la télévision israélienne KAN, le texte négocié accorde un cessez-le-feu de 4 mois contre la libération des otages en trois étapes.

Lors d’une cérémonie célébrant l’Holocauste à Jérusalem ouest, un spectateur a hurlé demandant la démission du premier ministre israélien: “ “Nous ne devons pas descendre à nouveau dans les abîmes. Qu’est ce qu’il vous faut pour rentrer chez vous ?, “ a-t-il crié.

130 otages israéliens seraient aux mains du Hamas selon les estimations de Tel Aviv. La guerre à Gaza a tué 34 500 gazaouis et blessé 78 000 Palestiniens.

TRT Français et agences