L’Azerbaïdjan rend hommage aux victimes du massacre du "Janvier noir" de 1990 en 2022 / Photo: AA (AA)

"Suite à l'agression menée par des unités de l'armée soviétique et des forces spéciales, ainsi que des contingents des troupes intérieures, contre l'Azerbaïdjan, des civils, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées, ont été massacrés dans les villes de Bakou, Sumgayit, Lankaran et Neftchala sur ordre des dirigeants de l'URSS ", rappelle un communiqué du ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères.

Le communiqué explique que les troupes soviétiques, envoyées dans le pays pour réprimer les manifestations de masse du peuple azerbaïdjanais et du mouvement d'indépendance nationale, ont commis "un massacre sans précédent contre la population civile, en violation flagrante du droit international".

Il précise également que le mouvement d'indépendance nationale a été enclenché en réaction à "la politique discriminatoire des dirigeants soviétiques à l'égard du peuple azerbaïdjanais, à la déportation de centaines de milliers d'Azerbaïdjanais hors de leurs terres ancestrales situées sur le territoire de l'actuelle Arménie, et aux revendications territoriales infondées de l'Arménie concernant le Karabagh."

"Cette tragédie a eu une influence décisive sur la formation de l'identité nationale de l'Azerbaïdjan et a marqué un tournant dans le recouvrement de l'indépendance de l'Azerbaïdjan. Le peuple azerbaïdjanais, qui a subi l'agression militaire, politique et morale du régime soviétique il y a 33 ans, a montré son attachement à ses anciennes traditions de lutte", indique-t-il.

Les dirigeants de l'ancienne Union soviétique portent "directement la responsabilité" du massacre, qui est "l'un des plus effroyables crimes commis au cours du XXe siècle", selon le ministère.

Le pays commémore, le 20 janvier de chaque année, les événements tragiques qui ont conduit à ce terrible massacre.

AA