L'AIEA "fait des progrès" dans l'accès à la centrale nucléaire de Zaporijjia, selon Grossi / Photo: Reuters (Reuters)

"Je pense que nous faisons des progrès, a déclaré M. Grossi lors d'une visite à Tokyo.

Le chef de l'AIEA a précisé que des inspecteurs avaient visité plusieurs sites dont les piscines de refroidissement, mais qu'ils n'avaient pas eu accès aux toits où l'Ukraine soupçonne les forces russes, qui occupent la centrale, d'avoir placé des mines ou des explosifs.

"Je suis plutôt convaincu que nous obtiendrons cette autorisation", a déclaré M. Grossi.

"C'est une zone de combat, c'est une zone de guerre active, donc parfois cela peut prendre un jour ou deux pour obtenir les autorisations", a-t-il expliqué.

L'Ukraine, dont la centrale de Tchernobyl (nord) avait déjà été en 1986, à l'époque soviétique, le théâtre de la pire catastrophe nucléaire de l'histoire, a accusé mardi Moscou de préparer une "provocation" sur le site.

L'armée ukrainienne avance que des "objets similaires à des engins explosifs ont été placés" sur les toits des réacteurs 3 et 4 de la centrale.

La Russie a assuré à l'inverse que Kiev projetait de commettre un "acte subversif" à la centrale.

Tombée aux mains de l'armée russe le 4 mars 2022, la plus grande centrale d'Europe a été visée par des tirs et a été coupée du réseau électrique à plusieurs reprises, une situation précaire qui fait craindre un accident nucléaire majeur.

AFP