Les forces de sécurité ont lancé des opérations antiterroristes contre les membres du PKK et du YPG/ Photo: AA Archive (AA Archive)

Les frappes aériennes ont été menées à 22 heures, heure locale turque (19h00GMT), contre des cibles terroristes dans les régions de Metina, Hakurk, Gara, Qandil et Asos dans le nord de l'Irak et le nord de la Syrie, a déclaré le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.

Les cibles touchées par ces frappes comprenaient "des grottes, des abris, des dépôts de munitions et des entrepôts", selon le communiqué.

Les raids ont été menés pour "mettre un terme aux attaques terroristes contre la Turquie et ses forces de sécurité depuis le nord de l'Irak, en neutralisant les membres du groupe terroriste PKK et d'autres éléments terroristes, et pour assurer la sécurité des frontières conformément au droit légitime d'autodéfense (de la Turquie) découlant de l'article 51 de la Charte des Nations unies", ajoute le communiqué.

"Au cours de cette opération, toutes les précautions possibles ont été prises pour protéger les civils innocents, les éléments amis, les sites historiques et culturels, ainsi que l'environnement de tout dommage", précise-t-on de même source.

À la suite de la mort de neuf soldats turcs lors d'une attaque terroriste survenue le 12 janvier dans le nord de l'Irak, les forces de sécurité ont lancé des opérations antiterroristes contre les membres du PKK et du YPG.

Les terroristes du PKK ont tendance à se retrancher dans le nord de l'Irak pour préparer des attaques transfrontalières en Turquie. Le groupe possède également une branche syrienne, connue sous l'appellation YPG.

La Turquie a lancé l'opération Griffe-Serrure en avril 2022, pour cibler les repaires de l'organisation terroriste PKK dans les régions de Metina, Zap et Avasin-Basyan, au nord de l'Irak, près de la frontière turque.

Elle a été précédée par les opérations Griffe-Tigre et Griffe-Aigle, lancées en 2020 pour débusquer les terroristes qui se cachent dans le nord de l'Irak et préparent des attaques transfrontalières en Turquie.

Au cours de sa campagne de terreur de plus de 35 ans contre la Turquie, le PKK - classé comme organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l'UE - s'est rendu responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons.

AA