La place de l'Ukraine est dans l'Otan, assure Stoltenberg en visite à Kiev (Others)

"Permettez-moi d'être clair : la place légitime de l'Ukraine est au sein de la famille euro-atlantique. L'Ukraine a toute sa place au sein de l'Otan. Et au fil du temps, notre soutien vous aidera à rendre cela possible", a-t-il dit lors d'une conférence de presse conjointe avec le président ukrainien Volodimir Zelensky.

Jens Stoltenberg s'est engagé à ce que l'Otan poursuive son soutien militaire à l'Ukraine alors que l'alliance a déjà fourni à Kiev une aide de 65 milliards d'euros et formé des dizaines de milliers de soldats ukrainiens.

"L'Otan est à vos côtés aujourd'hui, demain et aussi longtemps qu'il le faudra", a déclaré le secrétaire général, avant d'inviter Volodimir Zelensky au sommet de l'Otan qui se tiendra à Vilnius, en Lituanie, en juillet.

La candidature d'adhésion de l'Ukraine à l'Otan et les garanties de sécurité pour le pays figureront à l'ordre du jour du sommet, a-t-il ajouté.

Lors de la conférence de presse, Volodimir Zelensky a estimé que le prochain sommet à Vilnius pourrait être "historique".

"Je suis reconnaissant de l'invitation à participer au sommet, mais il est également important que l'Ukraine reçoive l'invitation correspondante", a déclaré le président ukrainien.

"Il n'y a pas d'obstacle objectif à la décision politique d'inviter l'Ukraine au sein de l'alliance et c'est maintenant, alors que la plupart des citoyens des pays de l'Otan et la majorité des Ukrainiens sont favorables à l'adhésion à l'Otan, qu'il convient de prendre les décisions correspondantes."

L'Ukraine a déposé une demande d'adhésion accélérée à l'Otan en septembre dernier, quelques mois après l'offensive russe sur son territoire et l'annexion par Moscou de quatre régions de l'Est du pays.

La Russie a redit jeudi son opposition à ce que l'Ukraine, une ancienne république soviétique, rejoigne l'alliance transatlantique.

"Cela représenterait un danger grave et significatif pour la sécurité de notre pays", a déclaré lors d'une conférence téléphonique le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Reuters