La France accusée d’exploiter des travailleurs sans papiers sur les chantiers des jeux olympiques / Photo: AFP (AFP)

Ces hommes, exploités, seraient rémunérés par des sociétés locales à hauteur de 80 euros par jour, au marché noir, sans aucune déclaration ni jour de repos, et dans des conditions climatiques pénibles..

"Les Français ne veulent pas faire ce travail. Sur le chantier, il n'y a presque que des étrangers. Des Pakistanais pour l'électricité, des Arabes pour la plomberie, des Afghans pour la maçonnerie... Les blancs, ce sont ceux qui sont dans les bureaux", grince l’un de ces travailleurs, cité par Libération.

Si le comité d’organisation des Jeux Olympiques assure avoir mis en place un "dispositif de surveillance", les témoignages recueillis par le journal français mettent à mal ces affirmations.

"On n'a aucun droit. On n'a pas de tenue de chantier, pas de chaussures de sécurité fournies, on ne nous paye pas le Pass Navigo (carte de transport, NDLR), on n'a pas de visite médicale et même pas de contrat. Si tu tombes malade ou tu te blesses, le patron te remplace le lendemain", s’est plaint l’un des ouvriers.

Ces révélations interviennent au pire moment pour la France, après une vague d’appels au boycott pour dénoncer les conditions de travail des employés des chantiers de la coupe du monde au Qatar.

AA